Concours 2020 – 2021 « Plaisir d’écrire… »

Chers Amis Amopalliens,

Le jury national vient de nous faire connaître ses résultats. J’ai le grand plaisir de vous annoncer que notre section Amopa 21 se voit doter de deux lauréats :

-Maxence Convert, élève de 4 ème au collège Bachelard, dans la catégorie  » jeune nouvelle « ,

– Garance Merle, élève de première au lycée Hippolyte Fontaine, dans la catégorie  » jeune nouvelle « .

Tous deux ont obtenu un 2e prix ex-æquo, dans leur niveau et leur catégorie.

Je félicite notre jury pour son discernement et sa judicieuse sélection.

 J’ai informé et félicité les professeurs pour leur travail, les ayant conduit à cette fructueuse participation.

             Chantal Pioche, Présidente du jury départemental.

Textes sélectionnés Jury National 2020-2021
PRIX D’EXPRESSION ÉCRITE ÉCOLES ÉLÉMENTAIRES

Sujet CM1 et CM2: « Imagine et décris une ville du futur »

1er prix ex-æquo. CM1

Ville sur la Lune

À cause de la pollution, vivre sur Terre devient impossible ! Je suis un jeune architecte et je souhaite construire une ville sur la Lune, elle s’appellera « Eliry ».

Pour me permettre de m’y rendre, je dois utiliser une voiture volante. Pour que cette voiture puisse voler, nous mélangerons de l’essence avec de l’électricité verte et notre voiture ira tellement vite qu’avec un tremplin, elle ira dans l’espace. J’ai testé mon engin volant afin de vérifier s’il fonctionne. Je suis allé au seul endroit du monde où il n’y a pas de pollution, en Espagne. Une semaine plus tard, ça n’a pas marché ! Pourquoi cela n’a-t-il pas fonctionné ? La voiture est faite de matières recyclées comme des bouteilles …

Les trous de la lune ? Certains trous sont remplis d’eau mais à l’intérieur d’autres on pourra bâtir des immeubles ou des maisons. Il y a des trous qui se rassemblent pour faire des escaliers automatiques ou des magasins ; il y a des trous spéciaux remplis d’aimants prévus pour envoyer de la nourriture de la Terre à la Lune.

Les magasins sont faits de roches lumineuses ; ils mesurent 15 mètres de hauteur et de largeur. Nous y mettrons des bouteilles d’oxygène renouvelable que les magasins vendront.

Les maisons, avec des plaques de lumière différentes dans chaque salon, seront faites, aussi, de roches lumineuses et les lumières de la cuisine éclaireront de la couleur souhaitée. Grâce à un interrupteur, vous pouvez choisir la température de l’eau, du sèche-cheveux, de l’eau du robinet et de la chaleur de la pièce.

Dans la chambre, il suffit de dire : « lit, relève-toi vers l’arrière ! » et il obéit. Il peut aller dans tous les sens ; il suffit de lui demander.

À l’intérieur de la maison, tout sera fait de roches lumineuses sauf les meubles : les tables et les lits seront faits de bois.

Dans le jardin, un robot-tondeuse tondra l’herbe quand on lui demandera. La porte du garage s’ouvrira grâce à une télécommande.

Dans chaque arbre, il y aura un nid. L’oiseau qui y aura fait son nid deviendra mon animal de compagnie. Ce sera formidable !

La boîte aux lettres se transformera en robot qui apportera le courrier quand vous serez à la maison.

J’espère que vous aimez déjà ma ville du futur où j’aimerais vous inviter à vivre que ce soit dans 10 ou 20 000 ans !

Amaury LAVOLLÉE

1er prix ex-æquo. CM1

École Saint-Joseph

1 place du Murger

21190 Meursault

Professeure : Madame Viviane LAMALLE

1er prix ex-æquo. CM1

Pour moi, les villes du futur ne s’arrêteront pas à quelques hectares mais à beaucoup d’années-lumière. Un peu comme une fois Paris…pff !…  C’est trop grand … Pas envie de calculer !

Elles ressembleront à New York construit avec des lasers multicolores y compris les buildings.

Et leurs habitants, à quoi ressembleront-ils ? Vous vous posez la question ? Ils ressembleront un peu tous à des super-héros. On s’intéressera encore plus à l’astrologie qu’aujourd’hui et pour ce qui reste de la question des extraterrestres, les recherches auront montré que … on n’en saura pas plus qu’en 2021 !

Cependant, les hommes auront développé une I A (intelligence artificielle) encore plus avancée que celle qui avait battu Lee Ledol (un des meilleurs joueurs de jeu de « go » en 2016). La science ira très vite, pas comme en cette année 2021 avec la covid-19 qui ne s’était arrêtée qu’après la onzième vague !

Mais, revenons tout d’abord à la ville en elle-même ; et, plus précisément, aux drôles de gratte-ciel  qui la peuplent. Un building oscille doucement. Ah, oui, j’oubliais : ces intrigantes tours seront constituées d’un drôle de gel fabriqué avec des résidus de plastique récoltés dans les océans d’après une technique permettant de réduire la pollution dans les océans. Les habitants n’auront qu’à voler jusqu’à leur étage et traverser le mur (un des avantages du gel, plus besoin de portes). Les habitants, y compris les enfants, seront tous équipés de l’invention du siècle (41e siècle) : des chaussures permettant de voler. Le passe-temps préféré des enfants sera la voltige.

Une école, construite dans le gel, accueillera des milliers d’enfants à cause du surpeuplement de la planète.

Un Président dirigera la planète toute entière d’une main de gel (euh, fer). Il logera dans le Palais Blanc, (ressemblance entre la Maison Blanche et le Palais de l’Elysée).

Cette ville, c’est celle du futur ; un futur qui nous réunit. Car le futur, c’est à nous tous de le construire. L’être humain est fait pour évoluer.

Jules RIVA

1er prix ex-æquo. CM1

École La Trémouille

18 bd de la Trémouille . 21000 Dijon

Professeur : Monsieur Laurent FÉMÉNIAS

2e prix. CM1

En 3010, dans ma ville, nous ferons plus attention à l’écologie. Nous voyagerons à cheval, à vélo, à trottinette. Nous ne prendrons plus la voiture qui est trop polluante. Les seules voitures qui resteront s’appelleront « les voit’voles ». Elles pourront voler et ne pollueront pas.

On empêchera le réchauffement climatique car on plantera plus d’arbres dans les parcs. Les animaux ne seront plus maltraités ; on fermera les zoos, on relâchera les animaux.

Il y aura cent pour cent de plastique en moins ; on utilisera des matières non polluantes.

Les écoles seront ouvertes à tous, même aux parents qui n’avaient pas pu aller à l’école quand ils étaient enfants.

Les habitations seront en matériaux recyclés. Toute la nourriture sera BIO. Les arbres ne seront plus  coupés que par nécessité comme, par exemple, pour réchauffer les sans-abris.

On se parlera davantage les uns, les autres. Il n’y aura plus de guerre.

Ilyana DEVIE

2e prix. CM1

École des Cèdres

6 rue des Marronniers. 21800 Quétigny

Professeure : Madame Emmanuelle DELOGE

1er prix CM2

« Emotopia », ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas vraiment une ville comme les autres. Emotopia, c’est une ville connectée aux émotions et aux couleurs. Dans cette ville, les problèmes du passé, tels que le racisme et la guerre, n’existent plus. Mais, le plus important, c’est les émotions et les couleurs. Quand on marche sur le sol noir de la rue, une couleur différente s’active et les immeubles ont des dégradés de couleurs. En partant du haut, on a du rouge et tout en bas, on a du violet. C’est un festival de couleurs.

Les émotions ont aussi une place centrale dans la ville. Ainsi, s’il y a plus de gens heureux que de gens tristes, leurs émotions montent au ciel et créent une mêlée liée aux émotions. Par exemple, si les gens sont majoritairement heureux, il y aura du soleil ; si les gens sont plutôt tristes, il y aura de la pluie.

On peut aussi acheter des habits qui réagissent aux émotions : l’émocolore. Lorsqu’on est joyeux, l’émocolore devient jaune-orange-rouge. Quand on est malade, il devient vert ; quand on est amoureux, il devient rose. En colère, il est rouge intense etc … C’est très pratique pour connaître le moral des autres.

On a aussi trouvé un vaccin contre toutes les maladies : cancer, sida, etc … et, il y a une culture différente. Par exemple, à Duyun, on étudie la culture chinoise. À Al-Mithnab, on apprend la culture arabe ; ou bien encore, à Tomsk, on étudie la culture russe , etc.

Voici Emotopia, mais ce qui est sûr, c’est que, parmi toutes les nouvelles villes qui existent, Emotopia est l’une des villes les plus importantes et chaleureuses qui aient existé.

Gabriel CASANOVA-LAUFÉRON

1er prix CM2

devoir envoyé au Jury National

École La Trémouille

18 boulevard de la Trémouille.

21000 Dijon

Professeur : Monsieur Laurent FÉMÉNIAS

2e prix ex-æquo  CM2

Végétation City

La Terre était devenue trop polluée, alors j’ai décidé de créer une ville sur Mars. Cette ville s’appelle « Végétation City », elle est remplie de merveilles technologiques comme, par exemple, l’alimentation de la ville en oxygène par une bulle géante en verre, remplie d’arbres.

C’est une ville verte. Dans son centre, est installé un parc rempli d’animaux en voie d’extinction, des immeubles et des maisons de toutes formes recouverts de verdure.

On peut, également, trouver quelques trains hypersoniques auxquels on peut accéder gratuitement,   qui se déplacent à une vitesse moyenne de 200 km/h dans des tuyaux transparents. Il y a aussi des voitures volantes qui fonctionnent au compost.

Les livreurs ont été remplacés par des drones-livreurs qui nous apportent le courrier ou les achats faits sur internet.

Du côté des loisirs, on peut dire que ma ville est bien développée : la piscine municipale est remplie entièrement d’eau de mer, et il y a un jacuzzi.

Pour se divertir, il existe des livres à réalité virtuelle. Il y a aussi des marches à propulseurs magnétiques. En ville, la sécurité est assurée par des robots programmés pour ça (pompiers, sauveteurs ou policiers…) ils interviennent partout.

On peut aussi garder nos rafraîchissements au frais sans polluer car tous les nouveaux citoyens arrivant en ville reçoivent un mini frigo à panneaux solaires.

J’espère que cette ville du futur vous aura plu. À bientôt de vous y retrouver et vive l’écologie !

Louis DUBRULLE

2e prix ex-æquo  CM2

École Saint Joseph

1 place Murger

21190 Meursault

Professeure : Madame Viviane LAMALLE

2e prix ex-æquo CM2

La ville du futur, je l’imagine végétale. Toutes les maisons seront faites de feuilles et de branches. Les branches creuses permettront d’acheminer l’énergie dans les maisons.
Les réverbères auront de toutes petites ampoules et fonctionneront avec des citrons. Ces citrons seront pressés par des cyclistes qui pédaleront ; c’est ce qui produira la lumière.
Il n’y aura plus de magasins : les personnes se serviront dans des vergers où des arbres, des fruits et des légumes pousseront.
Pour se déplacer, les gens utiliseront des troncs d’arbres mécaniques. De gros rondins de bois remplaceront les roues actuelles. Les routes seront recouvertes d’herbe et délimitées par des fleurs.
Les piscines n’existeront plus, elles seront remplacées par des lacs naturels. Les terrains de sport seront exclusivement construits en extérieur avec du gazon. De nouvelles activités pourront se développer comme la course sur gazon, le volley sur gazon…
L’école ne se fera plus dans une salle mais dans une forêt. Chaque classe sera délimitée par des pierres empilées. Les tables seront faites avec des souches, les élèves s’assiéront sur des pierres ou des racines. Pour la récréation, les élèves iront dans le champ le plus proche.
Cette ville du futur, je l’imagine très agréable mais je ne pense pas qu’elle existera. Malheureusement !
Anaé GARCIA
2e prix ex-æquo CM2
École publique
4 impasse des Chanoines
21120 Saulx le Duc
Professeure : Madame Émilie EVAIN

2e prix ex-æquo CM2

Dans la ville du futur, au centre ville se trouverait un immense parc où cohabiteraient les humains, les robots et les animaux. Les soigneurs seraient des robots.

J’aimerais que toutes les cultures se mélangent à travers l’architecture : l’art, le sport…

Dans la ville du futur, j’aimerais qu’un gigantesque musée de l’architecture expose des maquettes qui

représentent des monuments célèbres du monde entier tels la Porte de Brandebourg, le Colisée, la Sagrada Familia, Notre Dame de Paris …

Dans cette ville, de grands et hauts immeubles seraient isolés grâce à beaucoup de végétation. La ville serait piétonne.

Des voies rapides la relieraient aux autres villes. Ces voies seraient fréquentées par des voitures à l’hydrogène qui rejetteraient de l’eau.

Cette ville serait très écologique. Elle se trouverait au bord de la mer.

Les habitants se nourriraient beaucoup de fruits et de légumes. Les circuits courts seraient privilégiés.

Niels MORIGOT

2e prix ex-æquo CM2

École Voltaire

27 boulevard Voltaire

21000 Dijon

Professeure : Madame Caroline BUGUET

CLASSES DE COLLÈGE

Sujet classe de 6e :
« Au moment où la conquête de l’espace est relancée, imaginez que vous êtes un astronaute découvrant une nouvelle planète. Comment imagineriez-vous les paysages, les habitants, les coutumes … ?

T.A. Le Futur

Je m’appelle Chelsea Smith et je vis en Californie. J’ai 25 ans et je suis une astronaute confirmée. Dans deux mois, je ferai ma première mission sur une planète découverte récemment par les astronomes. L’objectif est de repérer une nouvelle forme de vie.

J’ai dû subir un entraînement extrêmement intensif avant de pouvoir partir. Le jour J arriva ; j’étais très nerveuse mais, heureusement, j’avais une coéquipière, Eva Taller, qui semblait sûre d’elle. Nous allions sur une planète nommée T.A. Le voyage fut épique. Nous dûmes affronter une tempête d’astéroïdes et de nombreux trous noirs. Finalement, après deux mois de voyage, nous atterrîmes sur la planète T.A. Si du haut, la Terre était bleue, T.A. semblait verte. Elle était recouverte de végétation, c’est pour cela que les astronomes avaient imaginé qu’il devait y avoir de la vie.

Nous posâmes un pied au sol, un peu mal à l’aise dans nos combinaisons. Nous déposâmes le drapeau des États-Unis, un peu gênées de nous approprier une terre qui n’était pas vraiment à nous. Très vite, je pris une bassine pour faire des prélèvements ; je compris rapidement que le sol était rempli d’eau. La végétation formait une jungle luxuriante ; la nature était magnifique.

Je fis un pari terrible et audacieux à la fois. Je fus prise d’une bouffée d’euphorie et d’enthousiasme : je pris le risque d’enlever mon masque ! J’entendis Eva hurler de terreur mais rien ne se passa. Je respirais ! Il y avait de l’air sur cette planète !  Mon Dieu, nous avions trouvé un autre espace de vie. Depuis le temps que j’y croyais, j’étais tellement persuadée que c’était possible ! J’avais passé ma vie à courir après cette idée. Je regardais le ciel depuis ma plus tendre enfance en imaginant un autre univers. Je m’étais faite exclure du cours de physique-chimie, en sixième, en soutenant à mon professeur que la vie extra-terrestre existait forcément. Et ça y est, je touchais au but !

Nous passâmes les jours qui suivirent à explorer ce monde enchanteur. Nous découvrîmes une flore incroyable et des insectes plus extraordinaires les uns que les autres. Les couleurs étaient plus éclatantes, plus dynamiques que sur terre. Nous découvrîmes avec le JCB47, un avion d’exploration aérodynamique, des paysages divers et variés : des étendues désertiques qui se dévoilaient à nos yeux comme des étendues d’or et des montagnes couvertes de neige et de perce-neiges. J’étais ébahie chaque jour davantage. La nature semblait vierge, préservée comme une sorte de jardin d’Éden. La faune était forcément quelque part…

Je recensais des milliards d’espèces, certaines qui se rapprochaient d’essences connues sur Terre, d’autres inconnues. Nous trouvâmes une quantité extraordinaire de fruits. Je ne comprenais pas pourquoi la faune était absente avec une telle abondance de nourriture. J’étais de plus en plus intriguée. Où étaient les animaux ? Quelle forme d’intelligence allions-nous rencontrer ? Nous étions certaines que, sur une telle planète, les gens étaient forcément pacifiques.

Un jour, nous arrivâmes à l’extrémité Sud de la planète. Nous nous heurtâmes à une vitre transparente. Impossible d’aller plus loin. Nous tentâmes de forcer le passage. Impossible ; comme si un champ magnétique ou une fenêtre transparente nous retenait. Derrière le  » mur « , un film de science-fiction se déroulait sous nos yeux : au sol, des centaines d’animaux évoluaient dans ce qui semblait être une parfaite harmonie. En l’air, des immeubles semblaient voler dans les airs. Tout un réseau de maisons avec des formes arrondies semblaient, là encore, flotter sur une plate-forme transparente ; elles étaient reliées par un système compliqué qui me faisait penser à des tunnels et à des toboggans. Dans le ciel, volait une myriade de véhicules : vélos, voitures, avions ; tous s’entrecroisaient sans aucun problème de circulation. De nombreux vélos volants formaient une sorte de ballet aérodynamique.

Nous étions fascinées ; tout avait l’air si beau, si parfait. De l’autre côté, une jeune femme nous dévisageait. Nous ne l’avions pas vue tant nous étions absorbées dans notre contemplation. Elle fit un geste de la main comme si elle poussait une porte :

« – Je suis Kara, une Téalienne. Vous êtes terriennes, n’est-ce pas ?

– Oui, mais comment le savez-vous ?

– Nous observons beaucoup les autres planètes, notamment la Terre car nous avons peur qu’elle connaisse le même sort que le nôtre … Mais, venez, je vais vous faire visiter. »

Elle nous demanda de monter à bord d’un drôle de vélo qui me faisait penser à un pousse-pousse chinois. Nous survolâmes un immense champ dans lequel broutait un troupeau de diplodocus ! Nous pénétrâmes dans une haute maison ronde, entièrement vitrée. Elle nous invita à nous installer dans le salon. Nous avions une vue extraordinaire sur un immense parc où les animaux semblaient vivre en liberté.

« – Comment est-ce possible ? demandais-je. Vous savez que la Terre existe ? Vous avez des dinosaures ?

– Oui, nous habitions, auparavant, sur Bleuéta, planète jumelle de la Terre, mais, nous n’avons pas su la protéger et nous avons,  bêtement, gaspillé nos ressources. La planète a fini par geler entièrement car nos scientifiques, en tentant de contrer le réchauffement climatique, ont provoqué une énorme vague de froid. Nous avons, alors, construit une gigantesque Arche de Noé et nous avons sauvé le maximum d’espèces. Nous avons essayé d’emmener le maximum de nos semblables. Nous avons choisi de repartir à zéro. Nous avons découvert la planète T.A. et nous avons décidé de la protéger. Nous vivons seulement dans l’espace Sud afin de laisser les autres espaces se développer naturellement. Nous n’utilisons que des énergies naturelles et renouvelables. Nous faisons très attention à vivre en harmonie avec la nature car nous ne voulons pas gaspiller notre deuxième chance… »

Nous nous regardâmes hébétées. Nous avions toutes les deux la même pensée : « et si cela arrivait chez nous ? » Nous restâmes encore quelques semaines pour découvrir cette culture extraordinaire, mais nous avions hâte de rentrer pour raconter nos découvertes.

Kara nous offrit de nombreux cadeaux afin que nous les ramenions sur Terre.

Dès notre retour, nous nous lançâmes dans une campagne de préservation de notre planète et les Téaliens acceptèrent de nous parrainer afin que nous ne fassions pas la même erreur qu’eux …

Pha-Lê NGUYEN

 1er prix classe de 6e 2

Collège Le Chapitre

1 boulevard du Maréchal de Lattre de Tassigny . 21300 Chenôve

Professeure : Madame POVÉDA

Accessit Classe de 3e 3

Sujet classe de 3: « À l’heure où la technologie a envahi notre quotidien, imaginez une semaine sans le moindre téléphone, sans ordinateur, sans télévision, sans jeux vidéo ni aucun outil numérique … Que feriez-vous ? »

Un monde sans écran … sans outil numérique… Je n’arrive pas à imaginer un monde comme celui-là. Les outils numériques font tellement partie de notre vie. Nous sommes inondés d’informations. Les moments où nous dormons sont les seuls où nous sommes à l’abri du numérique et encore, certains ne coupent même pas leur téléphone pour ne rien rater !

Un samedi comme les autres, j’étais dehors avec ma meilleure amie ; nous noue ennuyions vraiment. Si vous connaissiez un peu le quartier de Chenôve, où nous vivons, vous sauriez qu’il n’y a rien à faire à part de mauvaises choses … Alors, nous avons eu l’idée de nous lancer des défis. Finalement, je me suis retrouvée face au défi suivant : une semaine sans téléphone, sans télévision, bref sans écran ! Cela avait beau être  ma meilleure amie, elle était folle ! Cela me semblait impossible ! J’ai commencé par dire à mon amie que je refusais son défi mais elle m’a asséné un argument-massue : si je réussissais, elle ferait tous mes devoirs pendant un mois. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais, soudainement, accepté.  J’ai aussitôt regretté mais comme je suis vraiment têtue, je n’avais plus le choix. Le dimanche précédent mon défi, j’avais passé la journée devant Netfix avec mon téléphone à la main !

Le jour « J » est arrivé à mon plus grand désespoir. Il était déjà midi. Habituellement, je traînais sur les réseaux mais comme je voulais mener à bien mon défi, j’étais complètement perdue, désorientée. Comment une adolescente peut-elle vivre sans téléphone en 2021 ?

Mon père avait de la peine pour moi. Pour m’aider, il m’a proposé de m’emmener chez ma grand-mère, à la campagne. J’ai accepté. Non seulement j’étais désespérée et en pleine réflexion sur un monde sans technologie, mais surtout mes grands-parents me manquaient ; avec le confinement, je ne les avais pas vus depuis cinq mois. Ma grand-mère me disait tout le temps : « à mon époque, nous n’avions pas besoin de téléphone pour être heureux, tu devrais vivre ta vie, ma petite fille !» Je pensais qu’elle pourrait sûrement m’aider à venir à bout de ce stupide défi !

Mon père m’a déposée peu de temps après. Avait-il une idée derrière la tête ? Voulait-il, simplement, se débarrasser de moi ou éviter les disputes avec ma petite sœur ? De mon côté, je commençais à trouver tout cela  bien sympathique. Quel bonheur de passer de vrais moments avec mes grands-parents ! Les deux premiers jours, nous avons parlé, parlé, parlé. D’habitude, pendant les repas de famille, je suis sur mon téléphone : je joue, je discute avec mes copines sur Instagram et j’écoute distraitement ma grand-mère. Là, c’était merveilleux ! Elle m’a raconté comment elle avait rencontré mon grand-père, ses doutes et leurs premiers émois amoureux. Cela m’a beaucoup touchée et fait rire également. Je me suis demandé pourquoi nous n’avions jamais pu parler comme ça, auparavant. Elle a ressorti tous les albums photos, elle a commenté chaque photographie. Je me sentais comme une toute petite fille dans un cocon. J’étais tellement heureuse de pouvoir mieux la connaître. Je me suis promis que même après ce fichu défi, je continuerai à couper mon téléphone pour discuter avec elle.

Le mercredi, j’ai aidé mon grand-père aux travaux de la ferme. C’était horrible car les odeurs des cochons et des poules me donnaient la nausée ! Et dire que, quand j’étais petite, j’adorais ça ! Je l’aidai dans toutes ses activités et j’ai même essayé de traire les vaches mais j’avoue que cela ne fut pas ma plus belle réussite ! En tout cas, en ce qui concerne le premier jour !

Au fur et à mesure de la semaine, j’étais de plus en plus performante et, pour tout avouer, j’y prenais goût. Je n’étais plus, sans cesse, partagée entre des dizaines de notifications. J’étais là, ici et maintenant.

La télévision, cela a été plus difficile car mes grands-parents la regardaient souvent pour les informations ; j’ai dû les convaincre de la remplacer par des jeux de société. Rapidement, ma grand-mère m’avoua se sentir mieux, plus détachée des ces annonces terribles sur la Covid et de son impact terrifiant sur notre monde.

J’étais dans une petite bulle, je commençai à m’épanouir et à trouver du sens dans ce défi. Le jeudi, je me suis réfugiée dans la bibliothèque de ma grand-mère car il pleuvait. Elle avait une pièce immense, remplie de livres poussiéreux. J’avais l’impression de pénétrer dans un sanctuaire. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais expliquer pourquoi cette pièce ne m’avait jamais intéressée. Pourtant, désormais, je la considérais  comme une arme absolue contre l’ennui. Je regardais les titres, piochais des phrases. J’avais l’impression d’être plongée dans une histoire racontée par notre professeur de français. Je découvris Autant en emporte le vent et j’y passai la nuit de jeudi à vendredi et tout le week-end suivant. J’en oubliai, même, de traire les vaches et de râler après mon défi. Comme c’était beau ! Et dire que nos histoires d’amour, aujourd’hui, nous les vivons par story interposées … Je me sentis mal à l’aise. J’avais l’impression de passer à côté de ma vie. Je voulais aimer comme Scarlett et vivre une histoire comme celle de mes grands-parents.

Je pensais que je m’ennuierais sans téléphone mais il n’en était rien, c’était plutôt l’inverse… Et si je passais à côté de ma vraie vie ? Je décidai d’écrire au garçon qui me plaisait et de tout risquer. Je pris la décision de vivre autrement. Avant même de mettre tous mes projets à exécution, dimanche arriva et mon père vint me chercher.

Qu’allait-il se passer quand mon défi serait achevé ? Reprendrais-je, tout de suite, mes mauvaises habitudes ? Ou deviendrais-je quelqu’un d’autre ? …

Kader  ERBEDEN

Accessit Classe de 3e 3

Collège Le Chapitre

1 boulevard du Maréchal de Lattre de Tassigny

21300 Chenôve

Professeure : Madame POVÉDA

Textes primés concours 2020-2021 « PLAISIR d’ÉCRIRE »

NOM de l’élève

Établissement

Enseignant

Prix

Jury Nal

 

PRIX d’expression écrite de la langue française. Écoles élémentaires, Cl. de CM1

 

LAVOLLÉE  Amaury

École St Joseph

Meursault

Madame Viviane LAMALLE

1er  Prix  ex-aequo

 

RIVA   Jules

École de la Trémouille. Dijon

Monsieur Laurent FÉMÉNIAS

1er Prix ex-aequo

 

DEVIE  Ilyana

École les Cèdres. Quétigny

Mme Emmanuelle DELOGE

2e Prix 

 

 

PRIX d’expression écrite de la langue française. Écoles élémentaires, Cl de CM2

 

CASANOVA-LAUFÉRON  Gabriel

École La Trémouille

Dijon

Monsieur Laurent

FÉMÉNIAS

1er Prix

Envoi

J. Nal      

DUBRULLE  Louis

École St Joseph

Meursault

Madame Viviane LAMALLE

2e Prix ex-aequo

 

GARCIA  Anaé

École publique

Saulx le Duc

Madame Émilie EVAIN

2e Prix ex-aequo

 

MORIGOT  Niels

École Voltaire

Dijon

Madame Caroline BUGUET

2e Prix ex-aequo

 

 

PRIX d’expression écrite de la langue française. Collèges

 

NGUYEN  Pha lê

en 6e 2

Collège Le Chapitre

Chenôve

Madame POVÉDA

1er Prix

 

 

ERBEDEN  Kader

en 3e 3

Collège Le Chapitre

Chenôve

Madame POVÉDA

Accessit

 

 

 

POÉSIE

PRIX DE POÉSIE. Écoles élémentaires, Cl de CM2

GIAQUINTO  Mario

École publique

Saulx le Duc

Madame Émilie EVAIN

1er  Prix ex-aequo

 

MOME  Vincent

École publique

Saulx le Duc

Madame Émilie EVAIN

1er  Prix ex-aequo

 

BOUYOU-HENNEBIL  Aaron

École publique

Saulx le Duc

Madame Émilie EVAIN

2e Prix

 

 

PRIX de POÉSIE, Collèges, Cl de 4e

LJATIFI  Davud

en 4e 4

Col.Le Chapitre Chenôve

Madame POVÉDA

1er Prix

Envoi

J. Nal

BOUKARSOU Safya

en 4e 4

Col.Le Chapitre Chenôve

Madame POVÉDA

2e Prix

 

 

PRIX de POÉSIE, LYCÉE, pour nos correspondants de Pologne

ZEMBRZYCKI

Jakub, en 2nde

Lycée St François d’Assise. Legnica

Madame JUJECZKA

1er Prix

Envoi

J. Nal

PIETRUKIEWICZ

Zofia, en 1ière

Lycée St François d’Assise. Legnica

Madame JUJECZKA

2e Prix ex-aequo

 

ROSZKIEWICZ  Gabriela, en 1ière

Lycée St François d’Assise. Legnica

Madame JUJECZKA

2e Prix ex-aequo

 

 

JEUNE NOUVELLE

PRIX de la JEUNE NOUVELLE, COLLÈGES

CONVERT  Maxence

en 4e C

Collège G. Bachelard

Dijon

Madame Claire

PY-YÈME

1er Prix

Envoi

J. Nal

LEGRIS  Emma

en 4e C (le vieux psy)

Collège G. Bachelard

Dijon

Madame Claire

PY-YÈME

2e Prix

 

 

OUBANNAS Amine

en 3e 3

Collège Le Chapitre. Chenôve

Madame POVÉDA

1er Prix

 

 

PRIX de la JEUNE NOUVELLE, LYCÉE

MERLE  Garance

en 1ière 105

Lycée Hippolyte Fontaine. Dijon

Monsieur Florent RAYMOND

1er Prix

Envoi

J. Nal